Accueil - Présentation de la SG - Alfred Korzybski - Enseignement - 1 + 1 = 3 - Liens - Contact

Liste et contenu des séminaires - Inscription - Conférences - Dreamachines - Publication - Bon de commande

A. Korzybski, livres et traductions

Articles Sémantique Générale

Sémantique Générale et physique quantique

Sémantique générale et sciences humaines

Pour une économie non-aristotélicienne (blog)

Autres articles non-A

Bibliographie

Interzone Editions


    Le Monde 27/02/06 : Un rapport dénonce l'opacité de la formation médicale continue

Dans un rapport transmis, mardi 21 février, à Xavier Bertrand, ministre de la santé, l'inspection générale des affaires sociale (IGAS) dresse un réquisitoire sévère contre l'organisation de la formation médicale continue (FMC). Selon le document, ce secteur, censé améliorer les pratiques médicales des professions de santé, brasse des millions d'euros dans une opacité totale, multiplie les conflits d'intérêts et n'a jamais, depuis dix ans, appliqué les textes réglementaires.

Une situation qui perdure, dans l'indifférence des pouvoirs publics, mais à la satisfaction de l'industrie pharmaceutique et des syndicats médicaux. " Les diverses tentatives de refonte du système de la FMC, initiées en 1996 (...), ont sans cesse achoppé sur des problèmes de gouvernance et de financement, sur fond de rivalités syndicales ", constate l'IGAS. " Force est de constater la faiblesse problématique du rendement du service public dans ce domaine et le gaspillage des ressources investies dans l'élaboration des textes législatifs ", ajoute-t-elle.

Combien de médecins la FMC concerne-t-elle, et pour quel coût ? Impossible à dire, puisqu'il n'existe pas de " données globales et fiables ". L'inspection estime que seul un médecin sur cinq participe à des journées de formation, alors que celle-ci est obligatoire depuis 1996. Seuls les financements institutionnels (70 millions d'euros en 2005) sont connus. Ceux de l'industrie pharmaceutique " restent opaques ". Évalués " entre 400 et 600 millions d'euros ", ils constituent pourtant " le vecteur essentiel de financement de la FMC ".

" Le niveau réel de financement de l'industrie est d'autant plus malaisé à cerner que la frontière entre dépenses de promotion et dépenses de formation est difficile à tracer ", relève l'IGAS. Celle-ci observe que la formation des médecins libéraux est largement financée par les laboratoires pharmaceutiques, et celle des hospitaliers par l'industrie biomédicale. Tout cela concourt à un système qui ne garantit pas l'indépendance des formations et qui, " sauf à accepter que la FMC ait pour fin essentielle la promotion des produits, est en totale contradiction avec les objectifs affichés de maîtrise médicalisée des dépenses de santé ".

Le rapport de l'IGAS souligne " l'omniprésence des conflits d'intérêts ". Ainsi, les organisations syndicales siègent-elles dans les instances d'agrément des organismes de formation, alors qu'elles ont elles-mêmes créé leurs propres organismes. L'IGAS cite un exemple éloquent : " En 2004, près de la moitié des fonds publics de la FMC a été attribuée aux organismes de formation situés dans la mouvance du même syndicat représentatif pour une seule catégorie de médecins ". " Il serait préférable, poursuit-elle, d'exclure les organisations syndicales de la gestion des appels d'offres. "

Sandrine Blanchard

Article paru dans l'édition du 28.02.06


Des dépenses de santé inutiles Mai 2006 Juin 2006

Retour aux enquêtes

Accueil - Présentation de la SG - Alfred Korzybski - Enseignement - 1 + 1 = 3 - Liens - Contact

Liste et contenu des séminaires - Inscription - Conférences - Dreamachines - Publication - Bon de commande