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HARCELEMENT PROFESSIONNEL DANS LE CADRE D'UN CMP ) Rapport de service dans le cadre de l'accusation portée sur moi de vouloir attaquer en justice Mme N. G. (2)

2 novembre 2004

© Isabelle AUBERT-BAUDRON

Je, soussignée Isabelle BAUDRON, infirmière au CMP de C, ayant été mise en cause par mes responsables hiérarchiques suite à l'accusation portée par ma collègue de travail Madame D. à mon encontre, selon laquelle j'aurais voulu attaquer en justice une infirmière qui m'aurait précédée au CMP, Mme N. G, déclare les faits suivants :

Je n'ai jamais tenu de tels propos. Je ne connais pas Mme G, je ne l'ai jamais vue, ne lui ai jamais parlé, elle ne m'a strictement rien fait et n'ai absolument rien contre elle, et certainement rien qui justifierait une poursuite en justice. Je n'ai jamais entrepris aucune démarche judiciaire contre elle ni n'ai la moindre intention de le faire. Cette affirmation est dépourvue de fondement en ce qui me concerne. Il s'agit là d'un procès d'intention qui n'engage que ses auteurs.

Pour ce qui est de la scène à laquelle Mme D. s'est référée pour appuyer son affirmation, voici les faits que j'ai vécus en ce qui me concerne, et ce que j'ai dit exactement :

A mon arrivée au CMP, mes collègues m'ont mise en relation avec 11 patients que suivait Mme G, dont j'étais censée prendre la suite. Etonnée du peu de travail que j'avais d'une part et de la différence entre ces 11 personnes auxquelles était censé s'être limité le travail de Mme G. et le nombre de suivis répertoriés dans le DDAPSY (317 patients), j'ai demandé à mes collègues s'il existait un document permettant de savoir qui ma collègue suivait exactement. Mes collègues m'ont dit qu'un dossier informatique existant à ce sujet avait été effacé avant mon arrivée, et que le seul moyen de le savoir était de se référer aux dossiers.

J'ai donc profité de mon temps libre pour consulter l'ensemble des dossiers en recherchant l'écriture de Mme G dans les comptes-rendus infirmiers, et j'en ai trouvé 35, dont la moitié avait cessé d'être suivi au cours des derniers mois précédant son départ. Etonnée de ce fait et ne comprenant pas pourquoi ces gens n'étaient plus suivis, j'ai dit devant Mme D. que je ferais un rapport à Mme B., ce que j'ai fait par la suite, en lui donnant une liste des gens suivis par Mme G., ainsi que ce qu'il en était advenu.

Je n'ai pas tiré de ces observations une quelconque culpabilité présumée de Mme G. J'ai compris à mon arrivée au CMP à travers les propos peu valorisants que j'ai entendus sur elle qu'il y avait eu un conflit dans l'équipe, et que son départ était davantage souhaité par cette dernière que par elle-même. J'ai constaté également que les orientations qu'elle avait prises dans son travail : rencontres avec l'équipe du V 80, activités CATTP, etc., avaient été abandonnées à son départ, et que leur poursuite n'était pas souhaitée ni envisagée. En raison des difficultés relationnelles auxquelles j'ai moi-même été confrontée depuis mon arrivée, la conclusion que j'en ai tirée était que le climat relationnel avait pu altérer les conditions de travail de Mme G, tout comme il altérait le mien.

Il n'y a en conséquence ici aucun élément sur la base duquel j'aurais pu faire grief de quoi que ce soit à Mme G., rien qui puisse justifier de ma part une quelconque poursuite en justice la concernant.

En raison de l'existence de rumeurs lancées sur la base de déclarations sans rapport avec les faits, et les préjudices qu'ils peuvent provoquer pour les gens concernés, j'adresse une copie de ce rapport à Mme G., afin qu'elle puisse rectifier d'elle-même toute déformation de mes propos qui aurait pu lui être rapportée, en l'assurant de ma parfaite considération.

Isabelle BAUDRON

Copies adressées à:

  • Monsieur I, directeur par intérim,

  • Monsieur le Dr B., chef de service,

  • Monsieur G, DRH,

  • Monsieur le Dr B, médecin du travail.

Harcèlement professionnel dans le cadre d'un CMP

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