Economie
A
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Economie
non-A
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Postulats:
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la croyance en la valeur de l'argent comme quelque chose de
réel, et en des règles économiques dotées
d'une existence en soi, indépendante de ses
utilisateurs,
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Postulats:
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une conception de l'argent comme "un symbole d'échange
entre humains, dont la valeur repose sur un commun accord
entre ses utilisateurs, ainsi que les règles
économiques, qui dépendent des contrats établis
entre ses utilisateurs" (Alfred Korzybski: voir "Science
and Sanity": Du
symbolisme (ch.
VI)
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le postulat selon lequel il n'est possible de s'enrichir qu'en
dépouillant quelqu'un d'autre,
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le postulat selon lequel il est possible de gagner de l'argent
sans le prendre à quelqu'un d'autre,
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une structure de relation basée sur l'exclusion,
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une structure de relation basée sur l'inclusion de tous
les éléments dans le même ensemble, ("Une
structure est l'ensemble des relations existant entre les
éléments d'un même ensemble." Henri
Laborit, La Nouvelle Grille)
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des relations de compétition, de conflits, entre inclus
et exclus, les riches et les pauvres,
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des relations de non-dominance, de complémentarité,
d'interdisciplinarité et d'ouverture informationnelle,
similaires à la structure des organismes vivants (Henri
Laborit), aboutissant à un résultat supérieur
à la somme des parties (1 + 1
=3).
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principe
mathématique de non-additivité,
appliqué
par William Burroughs et Brion Gysin à l'écriture:
"le Tiers Esprit" ("Oeuvres Croisées").
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une stratégie basée sur l'intelligence des
rapports de force pour obtenir de l'argent.
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une stratégie basée sur la force des rapports
d'intelligence,
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Ce
système repose sur le parasitisme, le pillage des
ressources, et sur le principe qui consiste à scier la
branche sur laquelle on est assis: une fois que les ressources
sont épuisées, qu'il n'y a plus rien à
piller, le système s'effondre.
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l'enrichissement de TOUS les partenaires.
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Des
hommes au service de l'entreprise:
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valeur absolue du profit, au détriment des hommes.
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Une
entreprise au service des hommes:
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fonction de l'entreprise: permettre à tous les éléments
de l'ensemble de gagner leur vie.
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hiérarchies de dominance,
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Hiérarchie de connaissance et de compétence
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valeur absolue du profit, au détriment des hommes.
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valeur de l'individu proportionnelle à son statut,
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valeur absolue de la personne humaine,
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valeur relative de l'argent, en fonction des services qu'il
peut rendre.
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Pouvoir: domination, manipulation, réussite négative.
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Pouvoir de performance: réussite positive.
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problématique de culpabilité: action en fonction
de critères " bon/mauvais ", notion de faute.
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Responsabilité: action en fonction des conséquences
des actes, de leur résultat.
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L'entreprise comme élément d'un ensemble :
économie nationale et internationale, => base de
relation conforme à l'intérêt de
l'ensemble.
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Pas d'opposition entre l'intérêt individuel et
l'intérêt collectif.
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Gestion
du personnel basée sur l'infériorisation et
la manipulation des êtres humains (harcèlement
moral) et sur la réduction de la valeur des gens à
leurs diplômes et à leur statut.
L'objectif
de ce mode de gestion consiste à exclure du monde du
travail le maximum de gens, afin de réduire la
circulation d'argent à un minimum de gens.
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Gestion
du personnel
basée sur le respect mutuel, la valorisation, et la
prise en compte des capacités réelles de chacun,
et la valeur absolue de la personne humaine.
L'objectif
de ce mode de gestion consiste à inclure le maximum de
citoyens dans le monde du travail.
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Structure
de relation hiérarchique de dominance.
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Structure
de relation structurellement
similaire à celle de l'organisme humain:
complémentarité,interdisciplinarité,
ouverture informationnelle.
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Structure
mentale aristotélicienne: dépassée,
correspondant au niveau d'évolution, à une
vision de l'homme et du monde datant de 2400 ans: mécanismes
de pensée structurés par les principes
d'identité, de contradiction et du tiers exclu (voir
Les
différentes étapes de l'évolution de
l'Occident: Aristote, Descartes, Korzybski, Trois visions de
l'homme et du monde).
Structure
de relation figée, basée sur les rapports de
force, obsolète par rapport à la structure de
relation de notre modèle politique et incompatible avec
l’État de droit.
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Structure
mentale non-A::
adaptée
à notre niveau d'évolution sémantique
(une carte n'est pas le territoire qu'elle représente,
une carte ne représente pas tout le territoire, une
carte est auto-réflexive), politique (Déclaration
des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789) et l’État
de droit.
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Hiérarchies
de pouvoir : décision en haut, exécution en
bas. Capacités des individus limitées à
celles de leur fonction.
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Hiérarchies
de compétence et de connaissance: chacun peut
utiliser ses capacités réelles à
différents niveaux, => peut travailler dans ce
qu'ils sait bien faire et aime faire. La richesse de
l'individu s'ajoute aux autres, le résultat obtenu,
supérieur à la somme des parties, et devient une
part de la richesse de l'entreprise.
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Attitude
intensionnelle : économie basée sur des
théories, des doctrines, élaborées en
fonction des intérêts de groupes d'acteurs
économiques donnés (capitalisme, économie
de marché, libéralisme, avec leurs opposés:
syndicalisme, marxisme, etc.), et non sur les faits. =>
groupes d'intérêts opposés toujours en
conflits, incapables d'instaurer entre eux des relations non
conflictuelles, avec un gaspillage des ressources et des
énergies dans des conflits.
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Attitude
extensionnelle: partir des faits:
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les besoins réels,
-
les moyens dont on dispose pour les remplir: faire la somme de
l'ensemble des ressources du pays à tous les niveaux, y
compris de celles qui ne sont pas prises en compte dans le
cadre de l'économie A.
Permet
d'inclure tous les éléments dans l'ensemble, et
de construire un cadre économique qui les englobe tous.
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Modèle
de relation sado-masochiste: relations de
domination-soumission : le résultat est inférieur
à la somme des parties. 1 + 1 < 2.
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Modèle
de relation : relations de non-dominance, de
complémentarité, d'interdisciplinarité et
d'ouverture informationnelle : le résultat est
supérieur à la somme des parties : 1 + 1 =
3
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Pas
de prise en compte de la volonté des citoyens:
l'orientation économique décidée au début
des années 80 n'a pas été présentée
en fonction des conséquences réelles. Peu de
consultation et d'information des citoyens.
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Intégration
des citoyens aux décisions, et à la
participation économiques en tant qu'acteurs de
celle-ci et conformément à la constitution. Dans
les prises de décisions, privilégier une
approche basée sur la prise en compte des conséquences
de celles-ci au niveau humain, et adapter le niveau financier
en fonction.
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"
Science économique ": pseudo scientificité:
pas de confrontation aux faits devant des résultats
économiques non satisfaisants, pas de remise en cause
des orientations prises.
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Ne
pas partir d'une doctrine donnée, ni de croyances
politiques données ("gauche " / " droite
") mais appliquer une démarche scientifique
réelle.
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Planification
de la pénurie, créée de toute pièce:
les ressources sont présentées comme moins
importantes que les ressources réelles
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Pas
de création de pénurie : partir des besoins
humains et des ressources réelles à tous les
niveaux.
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Etc.
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Etc.
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